Elles dépendent beaucoup de la durée du suivi

Elles dépendent beaucoup de la durée du suivi. MK-1775 in vivo Ainsi, l’estimation de Marmot et al. [6] est de 11 % après un suivi prolongé et de 19 % si le suivi s’arrête à la fin du programme de dépistage. Njor et al. [25] estiment le surdiagnostic à environ 2 % des cas attendus sans dépistage avec

un suivi d’au moins 8 ans. Falk et al. [26] montrent qu’il faut suivre la population au moins dix ans après la fin du dépistage si on ne veut pas surestimer le surdiagnostic, et qu’on passe de l’estimation dans la population invitée à l’estimation dans la population ayant participé au dépistage en divisant la première par l’observance. Les estimations les plus correctes ne dépassent pas 20 % et la plupart sont inférieures à 10 %. Prendre 10 % des cas attendus en l’absence

de dépistage comme estimation du surdiagnostic semble SB203580 datasheet une hypothèse raisonnable, probablement un peu pessimiste. Le surdiagnostic est le plus souvent présenté sous forme d’une proportion, en divisant le nombre de cas en excès par un nombre de cancers du sein attendu dans la population. Ce dernier correspond, selon les auteurs, au nombre attendu sans dépistage pendant une période de risque égale à la vie entière, ou bien à partir du début du dépistage, ou bien encore aux âges du dépistage, par exemple entre 50 et 74 ans. D’autres auteurs prennent comme dénominateur le nombre de cas dans la population invitée au dépistage et suivie soit à long terme soit seulement aux âges du dépistage [6]. Naturellement, si on divise le même nombre de cas en excès par un dénominateur différent, l’estimation de la proportion de surdiagnostic sera différente [28]. La prise en compte ou non des cancers in situ est aussi une source de variabilité. Comme il n’y a pas de consensus sur la réduction de mortalité par cancer du sein ni sur l’ampleur du surdiagnostic, il n’est pas étonnant que le bilan des avantages et des inconvénients soit âprement discuté. Ainsi Marmot et al. [6] concluent qu’il y a 3 cas de surdiagnostic pour 1 décès par cancer du sein évité, alors qu’un groupe

de travail européen [29] conclut qu’il y a 1 cas de surdiagnostic pour 2 décès par cancer du sein évités. La différence est à la fois dans l’efficacité du dépistage, supposé réduire la mortalité Suplatast tosilate par cancer du sein de 20 % pour Marmot et al. [6] et de 38 à 48 % pour le groupe de travail européen [29], et dans le surdiagnostic supposé être de 19 % pour Marmot et al. [6] et de 6,5 % pour le groupe de travail européen [29]. Une efficacité divisée par 2 et un risque multiplié par 3 conduisent à une divergence d’un facteur 6. Cette incertitude est vraiment importante. Si participer au dépistage entraîne une réduction de la mortalité par cancer du sein de 30 % et un risque de surdiagnostic de 10 %, alors il y a 1 cas de surdiagnostic pour 1 décès évité. Des estimations encore plus différentes ont été proposées, notamment par Gotzsche et Jorgensen [8].

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